Entraînement et douleur chronique ne vont pas de pair dans l’esprit de bien des gens. Lorsque nous avons des douleurs qui nous suivent depuis un certain temps, et que l’on souffre de douleur chronique, il est normal de ressentir des craintes à l’idée de bouger. En effet, plusieurs études rapportent que les personnes souffrant de douleurs chroniques ont tendance à être sédentaires et peu actives. Celles-ci, de manière instinctive, mettent la pratique de leur activité physique sur pause afin de ne pas aggraver leurs douleurs. Cependant, il faut garder en tête, et ce, malgré nos préconceptions, que bouger est bénéfique. L’activité physique est loin d’être un ennemi. Il s’agit même d’un précieux allié qui permet de se sentir mieux et d’améliorer la situation en lien avec la douleur chronique.
Bénéfices de l’activité physique
Pour toutes les personnes, incluant celles souffrant de douleur chronique, l’activité physique présente de nombreux bénéfices :
- L’augmentation de la force et de l’endurance des muscles, ce qui peut augmenter le seuil de tolérance;
- L’augmentation du sentiment d’auto-efficacité dû à une meilleure confiance;
- Un effet analgésique qui peut diminuer la perception de la douleur;
- Un meilleur tonus musculaire, ce qui diminue le risque de blessures et par le fait même de douleur;
- Un meilleur équilibre musculaire;
- Une meilleure proprioception et une meilleure posture.
Entraînement et douleur chronique : par où commencer?
Voir l’impact favorable qu’à l’entraînement sur les douleurs chroniques peut paraitre très alléchant. En revanche, il vaut mieux être prudent et l’intégrer à notre quotidien de façon intelligente et progressive. Il est inutile de débuter de façon trop intense. Cela peut justement avoir l’effet contraire. Comme pour une médication, il faut trouver, le bon dosage soit, une activité qui ne vous surmène pas, qui convient à vos intérêts et qui respecte votre seuil de douleur. Le dernier point est particulièrement important. La technique du point d’inflexion de la douleur permet justement d’ajuster le volume de l’entraînement pour ne pas dépasser ce seuil.
Point d’inflexion de la douleur
Le point d’inflexion correspond à l’intensité/moment où la douleur commence à augmenter durant l’effort. Il représente le moment où il faut arrêter l’entraînement/l’activité, sans quoi, la douleur se poursuivra en s’intensifiant. L’entraînement/l’activité peut être repris plus tard. Si cette fois, la douleur apparait à un moment correspondant à moins de la moitié du temps de la fois précédente, il est préférable d’arrêter pour au moins 24h et reprendre plus tard.
Et maintenant, que faire?
Alors maintenant que vous savez qu’entraînement et douleur chronique peuvent aller de pair, vous n’avez plus de raison de mettre de côté votre forme physique. Prenez rendez-vous avec un kinésiologue pour qu’il puisse travailler avec vous à éliminer cette douleur persistante, car oui, il est possible de s’en débarrasser une bonne fois pour toutes! Chez ImpulsionKin nous avons plusieurs kinésiologues outillés et formés pour vous aider avec le traitement de vos douleurs chroniques en plus d’offrir des cours de groupe sur rameur sans impact, complets et adaptés. Notre nouveau cours, CardioRame FLO est d’ailleurs bien adapté pour une personne en situation de douleur chronique. Il s’agit d’un cours de CardioRame plus lent, axé sur le rythme et la qualité du mouvement. Écrivez-nous à info@impulsionkin.com ou visitez notre page Programmes et abonnements pour en savoir plus. Vous pouvez aussi visiter notre billet de blogue à propos de la douleur chronique.