Le sommeil chez les athlètes, un sujet loin d’être ronflant


«La plupart des études ont montré que les athlètes ne parviennent pas à obtenir la quantité de sommeil recommandée, hypothéquant à la fois leurs performances et leur santé»

Le changement d’heure est souvent une période où le sommeil est chamboulé et où la fatigue peut se faire sentir. Quelle bonne occasion pour réfléchir aux avantages que procurent une bonne routine de sommeil chez les athlètes. Car en effet, ces derniers ont souvent tendance à se concentrer sur la préparation physique, la nutrition, l’hydratation et la santé mentale pour atteindre les plus hauts sommets, mais on oublie souvent que le sommeil est aussi une composante essentielle aux performances athlétiques.

Selon une étude d’Andrew Watson, le sommeil est indispensable à la santé et au bien-être et a des répercussions importantes sur le développement physique, la régulation émotionnelle, les performances cognitives et la qualité de vie. En plus de faire partie intégrante du processus de récupération et d’adaptation entre les périodes d’exercice, plusieurs preuves suggèrent que l’augmentation de la durée du sommeil et l’amélioration de la qualité du sommeil chez les athlètes sont associées à une performance améliorée et à un succès en compétition. En outre, un meilleur sommeil peut réduire le risque de blessure et de maladie, non seulement en optimisant la santé, mais aussi en améliorant potentiellement les performances grâce à une participation accrue à l’entraînement.

Et pourtant, la plupart des études ont montré que les athlètes ne parviennent pas à obtenir la quantité de sommeil recommandée, hypothéquant à la fois leurs performances et leur santé. Les athlètes font effectivement face à un certain nombre d’obstacles qui peuvent jouer sur la qualité de leur sommeil, comme les horaires d’entraînement et de compétition, les déplacements, le stress, les exigences scolaires et le surentraînement. Sachant cela, ImpulsionKin vous offre donc quelques outils qui vous permettront de maximiser vos périodes de repos.

En premier lieu, pensez routine. Maintenez la plus grande régularité possible dans vos heures de sommeil en réglant d’abord votre heure de lever, tous les jours à la même heure, et couchez-vous le soir lorsque vous ressentez le besoin de dormir.

Par ailleurs, évitez de consommer des produits contenant de la caféine quatre à six heures avant l’heure du coucher. Évitez aussi les séances de sport intenses en fin de soirée ainsi que les lumières stimulantes telles que les écrans de téléphones ou de tablettes. Ces écrans envoient une très forte lumière et des études scientifiques ont démontré que cette exposition lumineuse suffit très largement à ralentir l’arrivée de la mélatonine, l’hormone qui aide au sommeil.

Enfin gardez votre chambre à coucher fraîche, sombre, à l’ordre et confortable. La méditation aide aussi à relaxer. Vous pouvez consulter des applications telles que Breethe et Petit BamBou pour vous guider à travers votre pratique. Toutefois, n’oubliez pas de réduire l’intensité lumineuse de votre appareil!

En conclusion, nous vous recommandons de viser des périodes de sommeil d’environ 8 à 10 heures par nuit, et même un peu plus si vous êtes toujours en croissance. Donc si vous lisez ce blogue alors que la nuit est tombée, fermez votre ordinateur et faites plutôt une petite pause méditation!

Bon sommeil!