Peut-on prévenir les commotions cérébrales?

Saviez-vous qu’une personne qui a déjà subi une commotion cérébrale est cinq fois plus à risque d’en développer d’autres?

Commotion cérébrale

La commotion cérébrale est une blessure couramment observée dans le sport amateur comme dans le sport élite. C’est une lésion cérébrale traumatique qui se produit lorsqu’une force externe cause un mouvement rapide ou violent à la tête (accélération, décélération, rotation, etc.). Cette force peut être causée par un coup direct à la tête, au visage ou au cou. Elle peut également provenir d’un impact à une autre partie du corps qui, par une force impulsive, va la transmettre à la tête. La commotion se traduit généralement par une apparition rapide d’altération de la fonction neurologique et s’accompagne de différents symptômes :

  • Des céphalées;
  • Des vertiges;
  • De la confusion,
  • De la somnolence;
  • De l’insomnie;
  • Des pertes d’équilibre;
  • De la sensibilité à la lumière ou au bruit;
  • Des difficultés de concentration.

La durée des symptômes

Par ailleurs, ces différents signes et symptômes se dissipent naturellement et progressivement après une à quatre semaines (10-14 jours pour les adultes et autour de 30 jours pour les enfants et adolescents). Cependant, pour certains, dont ceux ayant déjà souffert d’une commotion cérébrale, la guérison peut être plus lente et s’étendre sur une plus longue période (plusieurs semaines voir des mois). Il est toutefois important de garder en tête que l’absence de signes et symptômes ne garantit pas qu’un athlète n’a pas de commotion cérébrale.

Les conséquences

Une commotion cérébrale qui n’est pas prise en charge adéquatement ou des commotions cérébrales multiples peuvent entraîner des séquelles graves et permanentes à long terme :

  • Maladie dégénérative du cerveau;
  • Perte de mémoire;
  • Troubles de concentration;
  • Dépressions nerveuses;
  • Problème de jugement.

D’où l’importance de consulter un médecin ou un professionnel de la santé qualifié en cas d’apparition de signes et symptômes et de cesser l’activité physique en cours.

Le secret le mieux gardé? La prévention par la préparation physique

Aucun sport n’est à l’abri de la commotion cérébrale, cependant les sports de combats et ceux à hauts risques de collisions, comme les sports collectifs, sont davantage à risque. Il n’est malheureusement pas possible d’éviter à 100% la commotion cérébrale. Cependant, il est possible d’en prévenir certaines. La littérature scientifique indique qu’une surveillance des commotions, une éducation/sensibilisation des commotions, le port d’équipement de sécurité et un bon entraînement peuvent aider à prévenir une commotion. Le kinésiologue peut venir jouer un rôle important dans la prévention primaire en fournissant une préparation physique adaptée qui vise entre autres : le renforcement des muscles du cou, l’acquisition d’une bonne gestuelle sportive, l’équilibre musculaire et l’intégration d’une bonne posture. Une bonne préparation physique peut donc faire plus qu’aider un athlète à acquérir les habilités qu’il a besoin pour bien performer. Elle lui permet de bien performer en santé, ce qui n’est pas à négliger.

Le retour au jeu

En cas de commotion cérébrale, une période de repos pour permettre au cerveau de se rétablir est primordiale. Le retour au jeu et à la compétition, à la suite de ce repos, demande de suivre une série d’étapes pour un retour progressif et sécuritaire. À chacune de ces étapes, aucun symptôme ne doit réapparaître chez l’athlète pour que celui-ci puisse progresser vers la prochaine. Dans le cas inverse, il devra retourner à l’étape précédente.  Pour débuter, on vise des exercices de nature aérobie sans impact comme la marche, le vélo ou le rameur à une faible intensité. Le volume et l’intensité pourront progresser en fonction de la réaction de l’athlète. Par la suite, des exercices individuels plus spécifiques au sport, mais toujours sans contact et à faible impact peuvent être intégrées. En absence d’apparition de symptômes, des situations de jeux simples et toujours sans contact comme des passes peuvent être ajoutées. Ces situations simples de jeu pourront être suivies de situations avec contact et permettre un retour aux jeux. Un kinésiologue peut aider et accompagner adéquatement tout au long de ces étapes.

Et maintenant, que faire?

Alors, maintenant que vous connaissez mieux l’impact d’une intervention personnalisée en prévention des commotions cérébrales, prenez rendez-vous avec un kinésiologue pour qu’il puisse travailler avec vous , car oui, il est possible de les prévenir! Chez ImpulsionKin nous avons plusieurs kinésiologues outillés et formés pour vous aider dans votre préparation physique et l’atteinte de vos objectifs. Écrivez-nous à info@impulsionkin.com ou visitez notre page Programmes et abonnements pour en savoir plus.